Un traitement capable de guérir le cancer ?
Cette nouvelle avancée médicale à des airs de science-fiction pourtant les chercheurs ont découvert un traitement capable de réduire, voir de guérir toutes les formes de tumeurs. Pour le moment, seules des souris ont été sauvées, mais c’est un très bel espoir qui se profile.
Un article paru dans Proceedings of the National Academy of Science explique qu’un nouveau traitement médical est susceptible de réaliser des miracles. Il se base sur un anticorps qui paralyse le signal émis par les cellules malades, indiquant au système immunitaire de ne pas les détruire.
Plus précisément, l’objectif de ce remède est de bloquer l’action d’une protéine appelée CD47. A la base, ce marqueur est présent dans notre organisme, il indique au système immunitaire de ne pas détruire les cellules sanguines saines. Seulement, cette même protéine est employée par les cellules cancéreuses empêchant leur destruction et participant de ce fait à leur propagation.
Ainsi, en bloquant cette protéine à des endroits stratégiques grâce à l’anticorps, Irving Weissman précise que les tumeurs sont guéries dans le meilleur des cas. Si ça n’a pas toujours été aussi faste, le traitement réussit à ralentir la croissance de la tumeur et même prévenir les métastases et récidives.
Au cours des dernières années, la technique a déjà été appliquée au traitement des lymphomes et leucémies, mais cette dernière recherche suggère qu’elle pourrait être utilisée sur tous les types de cancers.
A ce jour, il a été démontré que ce traitement a agi positivement sur de nombreuses sortes de tumeurs chez la souris, citons les cancers du sein, ovaire, côlon, vessie, cerveau, foie et prostate.
Une question se pose naturellement. Après injection de l’anticorps bloquant l’action de la protéine CD47, que deviennent les cellules saines alentours, dorénavant sans défense contre le système immunitaire ? Les chercheurs expliquent que certains cellules ont bel et bien été attaquées mais ils ont constaté que ce fut de courte durée, et négligeable par rapport aux effets sur la tumeur.
Evidemment, cette étude n’en est qu’à ses balbutiements et les tests n’ont été effectués que sur des souris. Toutefois, c’est un très bel espoir. A tel point que les scientifiques ont reçu une subvention de 20 millions de dollars pour passer aux tests cliniques sur des êtres humains.